Culture du Koeleria Macrantha Barkoel - Mars 2018 - Juillet 2019
Mai 2020, le Mélange Faible Entretien est magnifique. Depuis cet automne, il a pris le temps de s’installer et de coloniser le sol pour un entretien simplifié et plus responsable.
Mais que s’est-il passé avant ?
D’où viennent ces semences ?
Nous vous proposons de suivre, mois par mois, la production de Koeléria macrantha pour comprendre tout le travail des techniciens.
Mars 2018
Le Koeléria est semé. C’est une plante à l’installation lente et difficile ; pour être protégée, elle grandira, dans un 1er temps sous couvert de pois fourrager.
Jusqu’à la récolte, ils suivront le développement des plantes et conseilleront les producteurs de semences dans la conduite de la production.
Avril 2018
Première visite : L’implantation du Koeléria est régulière. Le semis a été bien fait.
Barkoel est au stade 2 feuilles et le pois se développe autour, la pression des ravageurs et des maladies sur le Koeléria est ainsi réduite à son minimum. Le pois permet aussi de capter l’azote pour fertiliser naturellement par la suite.
Mai 2018
Le Koeléria continue son développement. Le technicien contrôle la pression des adventices. La couverture végétale importante du pois permet de limiter leur développement.
Juin 2018
Les jeunes plantules de Koeléria se développent toujours : nous voyons que la plante a commencé à taller.
Les caractéristiques de finesse et de densité du futur gazon se retrouvent déjà dans ces « pieds mères ».
Juillet 2018
Le pois est récolté.
Alors que sur d’autres productions, la sécheresse commence à se faire ressentir, le Koeléria se développe toujours.
Aout 2018
Il y a peu de précipitations, avec en tout 61mm sur le mois et 1,95mm par jour. Le record de précipitations sur une journée est de 11,9mm.
Alors que 25% des surfaces de cultures de production de semences doivent être détruites à cause de la sécheresse, le Koeleria montre un comportement exemplaire face aux conditions climatiques extrêmes de l’année.
Septembre 2018
Réunion avec l’agriculteur-multiplicateur. Les différentes étapes de cultures sont évoquées.
- Le sol nu peut attirer les rongeurs, il faudra veiller à endiguer leur développement.
- Les entre rangs sont larges. Les adventices ont la place de se développer, un passage de herse étrille est à envisager.
- La fertilisation est raisonnée en fonction de l’avancement de la culture.
Les conditions météorologiques difficiles n’ont pas entamé le développement racinaire et le tallage de Barkoel. L’installation n’a pas été pénalisée et le rendement ne devrait pas être impacté par le manque de précipitation de l’été.
Octobre 2018
Contre les rongeurs, l’implantation de perchoirs pour les rapaces permettra d’accueillir, sans utiliser de produit de synthèse, les prédateurs naturels et donc de limiter la population qui pourrait avoir un impact négatif très important sur les rendements.
Durant l’hiver les opérations culturales sont ralenties. Les plantes entrent en repos végétatif, le suivi va donc se ralentir.
Le travail du technicien consiste alors à recruter de nouveaux producteurs pour produire suffisamment de semences de graminées à gazon de qualité.
Mars 2019
Le Koeléria a continué à se développer.
On voit le système racinaire se densifier.
La récolte est pour Juillet 2019, tout le principe de ce printemps va être de favoriser les développements des plantes pour obtenir le meilleur rendement possible.
Avril 2019
Les premiers épis apparaissent. La fertilisation est ajustée pour un rendement maximum.
Les adventices sont peu développées. Elles pourront être contrôlées à la binette.
La photo ci-contre montre le faible développement végétatif du Koeleria dévoilant ainsi ses qualités gazonnantes.
Juillet 2019 : La récolte
C’est le moment le plus attendu.
La récolte a lieu le 5 juillet 2019. C’est l’accomplissement d’un travail long de 16 mois de culture et de suivi précis de l’agriculteur et des techniciens.
Bien déterminer la date et suivre la récolte est tout autant essentiel que le suivi de la culture afin de ne pas perdre tout le travail effectué.
La récolte est un moment clé :
Les risques pouvant arriver sont de laisser certaines graines passer, ce qui ferait baisser le rendement, ou de conserver trop de déchets. L’agriculteur aurait alors des frais de nettoyage qui seraient défalqués de son revenu et ce ne serait intéressant pour personne.
Le rôle du technicien va donc être de régler la moissonneuse et de contrôler la qualité des semences avant qu’elles ne soient placées en séchoir pour atteindre le taux optimal d’humidité pour un bon stockage avant triage, mélange et vente pour être semé dans un mélange comme le RES+ TS.